Face à une situation de harcèlement moral au travail
il est impératif de chercher activement du soutien. Premièrement, s'adresser à des professionnels tels que des psychologues permet de gérer le stress.
Quels faits sont considérés comme harcèlement moral au travail ?
Le harcèlement moral au travail est une forme de violence psychologique qui se manifeste par des agissements répétés
Plusieurs faits sont considérés comme du harcèlement moral :
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Communication abusive :
Cela inclut des critiques constantes, des moqueries, des sarcasmes, des remarques désobligeantes, des insultes ou le fait d'ignorer ou de minimiser systématiquement les contributions d'un salarié.
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Isolement et exclusion :
Isoler un salarié, limiter ses possibilités de communication avec ses collègues, l'exclure des réunions ou des activités professionnelles sans justification valable.
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Surcharge de travail :
Imposer un volume de travail disproportionné, des délais irréalisables ou la modification fréquente et injustifiée des tâches.
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Diminution des responsabilités :
Réduire les responsabilités d'un salarié sans raison valable, lui confier de manière répétée des tâches inappropriées ou dévalorisantes par rapport à son poste et ses compétences.
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Menaces sur la sécurité d'emploi :
Menacer de manière répétée et injustifiée un salarié de sanctions, de licenciement ou de diminution de ses opportunités professionnelles.
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Atteintes à la vie privée :
Envahir la vie privée d'un salarié, diffuser des informations personnelles sans son consentement ou harceler le salarié en dehors des heures de travail.
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La répétition des actes
Il est important de noter que pour qu'un comportement soit considéré comme du harcèlement moral, il doit être répété et systématique. Un acte isolé, même s'il est grave, ne constitue pas en soi du harcèlement moral, mais relève d'autres qualifications juridiques.
Que faire en cas de harcèlement moral ?
Il est également crucial d'agir pour mettre fin au harcèlement moral.
Une communication spécifique vous permet de gérer ces situations. L'écoute active, qui consiste à se déconnecter émotionnellement de la situation, et à ‘renvoyer la balle’ à son interlocuteur est l’une des solutions. La communication factuelle, centrée sur des faits concrets et dépourvue d'émotions négatives, peut également mettre fin au harcèlement moral. Ce qui est important, c’est d’enlever tout pouvoir au harceleur, qui tire son plaisir dans le fait de vous voir souffrir.
Il est également essentiel de récolter des preuves du harcèlement.
Même si vous n'envisagez pas de démarche juridique, ces preuves peuvent s'avérer utiles si la situation ne s'améliore pas et nécessite une intervention extérieure.
Prenez soin de vous durant cette période
et n'oubliez pas que le harcèlement moral est répréhensible. La personne reconnue coupable de harcèlement moral risque jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.
Comment prouver le harcèlement moral au travail ?
Témoignages :
Les témoignages de collègues ou d'autres personnes ayant été témoins du comportement peuvent être très utiles. Ils peuvent soit rédiger des attestations, soit être prêts à témoigner en cas de procédure judiciaire.
Correspondance :
Tout échange de correspondance avec la direction ou les ressources humaines concernant les situations de harcèlement doit être conservé. Cela montre que l'employeur a été informé des problèmes.
Certificats médicaux :
Si le harcèlement a eu un impact sur votre santé, les certificats médicaux, les rapports de psychologues ou de psychiatres peuvent constituer des preuves de l'effet du harcèlement sur votre bien-être.
Journal personnel :
Tenir un journal détaillé des événements au fur et à mesure qu'ils se produisent peut aider à fournir une chronologie cohérente et détaillée du harcèlement.
Exemples concrets :
Un employé qui reçoit régulièrement des emails de son supérieur contenant des critiques injustifiées ou des commentaires dégradants peut sauvegarder ces emails comme preuves.
Un salarié isolé de ses collègues et privé d'informations essentielles pour son travail peut tenir un registre des réunions auxquelles il n'a pas été invité et des occasions où l'information lui a été délibérément retenue.
En cas de surcharge de travail systématique, des copies des plannings de travail, des listes de tâches, et des emails demandant de réaliser des tâches irréalistes dans des délais trop courts peuvent servir de preuve.
Si un employé consulte un médecin en raison du stress causé par le harcèlement, il peut demander un rapport médical qui fait le lien entre son état de santé et la situation de travail.
Quels sont les 5 types de harcèlement ?